Le blog du Vin et Gastronomique Par Frédéric Voné Maître Sommelier

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Terroir d'Alsace, l'Avis du Sommelier N°2

vin, vin blanc

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Kastelberg - L'avis du Connaisseur


Une finesse sans austérité

 

Un sommelier ne peut ignorer le Kastelberg car il ne peut ignorer une rareté. Depuis douze ans qu'il exerce, Frédéric Voné, tout nouveau directeur du restaurant et sommelier de la Cour d'Alsace à Obernai, a repéré le Riesling de ce terroir particulier qui demande selon lui une écoute, une attention plus forte que les autres Grands Crus, sans doute parce qu'il se donne moins facilement.

 

Les vins du Kastelberg sont francs et honnêtes. Ils affichent une présence, de l'aisance avec des arômes toujours discrets. Leur minéralisation restreinte n'arrive pas sur l'opulence de l'hydrocarbure. Leur plénitude commence après trois-quatre ans au bout desquels ils font découvrir leur palette aromatique, plus florale, tirant légèrement sur le citron. Certains millésimes réclament le triple de ce temps pour révéler leur fraîcheur exotique sans pour autant imposer leur minéralité. En bouche, un Kastelberg me plaît par sa finesse sans austérité, ni agressivité, malgré une acidité terminale croquante et bien présente. C'est un terroir qui permet au cépage de montrer tout son raffinement.

 

J'aime associer la souplesse d'un Riesling Kastelberg avec des plats méditerranéens, un panaché de poissons turbot et saumon ou une salade de langoustines grillées à l'huile d'olive et au vinaigre de vin avec du thym, du romarin, de la sauge, mêlés au parmesan et aux truffes du Gard. Il convient bien aussi avec une volaille fermière dont le gras va envelopper l'acidité du vin.

 

La gastronomie et les consommateurs recherchent de plus en plus des vins particuliers, des Grands Crus qui ne ressemblent pas à d'autres Grands Crus. Les vignerons du Kastelberg ont tout intérêt à jouer cette carte et à mettre leur terroir plus en avant.

 

 


Une finesse sans austérité

 

Un sommelier ne peut ignorer le Kastelberg car il ne peut ignorer une rareté. Depuis douze ans qu'il exerce, Frédéric Voné, tout nouveau directeur du restaurant et sommelier de la Cour d'Alsace à Obernai, a repéré le Riesling de ce terroir particulier qui demande selon lui une écoute, une attention plus forte que les autres Grands Crus, sans doute parce qu'il se donne moins facilement.

 

Les vins du Kastelberg sont francs et honnêtes. Ils affichent une présence, de l'aisance avec des arômes toujours discrets. Leur minéralisation restreinte n'arrive pas sur l'opulence de l'hydrocarbure. Leur plénitude commence après trois-quatre ans au bout desquels ils font découvrir leur palette aromatique, plus florale, tirant légèrement sur le citron. Certains millésimes réclament le triple de ce temps pour révéler leur fraîcheur exotique sans pour autant imposer leur minéralité. En bouche, un Kastelberg me plaît par sa finesse sans austérité, ni agressivité, malgré une acidité terminale croquante et bien présente. C'est un terroir qui permet au cépage de montrer tout son raffinement.

 

J'aime associer la souplesse d'un Riesling Kastelberg avec des plats méditerranéens, un panaché de poissons turbot et saumon ou une salade de langoustines grillées à l'huile d'olive et au vinaigre de vin avec du thym, du romarin, de la sauge, mêlés au parmesan et aux truffes du Gard. Il convient bien aussi avec une volaille fermière dont le gras va envelopper l'acidité du vin.

 

La gastronomie et les consommateurs recherchent de plus en plus des vins particuliers, des Grands Crus qui ne ressemblent pas à d'autres Grands Crus. Les vignerons du Kastelberg ont tout intérêt à jouer cette carte et à mettre leur terroir plus en avant.

 

 



10/09/2010

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