Une 2 ^e édition, dans un des temples mondiaux de l'automobile, qui avait décidé d'être innovante. « Dans ce musée, on ne peut pas faire du terroir à 100 % comme on le faisait à Hagenthal, relève le directeur du salon Henry Kuentz. Nous avons essayé, par rapport à l'année dernière, de privilégier une configuration plus aérée. Mais nous avons surtout voulu mettre en avant des produits haut de gamme. C'est un pari qui peut payer. »

« Un repas commenté »

Un pari, avec deux parrains de renom : le célèbre maître cuisinier Émile Jung et le non moins célèbre maître sommelier Frédéric Voné. Un pari, avec également un restaurant gastronomique installé dans le sublime salon Monaco du musée, grâce au traiteur habsheimois Théo Freyburger. « Dégustha, c'est avant tout un endroit incroyable pour déguster différents produits, lance le maître de salle Dominique. Ce que nous faisons dans ce restaurant, c'est justement travailler sur place ces produits. Et notre concept va plus loin : nous proposons un repas commenté, avec tous nos partenaires — du boulanger, au poissonnier, en passant par les viticulteurs — présents sur le salon. En plus, nos clients seront des VIP sur leurs stands pour effectuer leurs achats. »

Un menu dégustation à 12 h et à 19 h, avec six verres inclus — « En fait, il s'agit de six verres de dégustation, qui vont correspondre à deux vrais verres » admet Dominique — et de succulentes mignardises créées par le champion du monde des chocolatiers Mickaël Azouz, le tout pour 33€. « Il suffit de venir pour nous découvrir, mais il vaut mieux réserver, prévient Dominique. Nous essayons de rester autour des 100 personnes, pour que ce spectacle soit plus convivial. »

Aujourd'hui, il faudra certainement réserver très tôt, car Émile Jung et Frédéric Voné seront vraisemblablement de la partie à midi.

Vu la foule d'hier — il était même question à un moment donné dans l'après-midi de fermer les portes du musée — il est préférable de venir dès l'ouverture des portes de ce dernier jour du salon Dégustha.

Grégory Lobjoie