DEGUSTATION L’Université des grands vins veut « offrir du rêve »
DEGUSTATION L’Université des grands vins veut « offrir du rêve »

Les séances de dégustation à l’Université des grands vins devraient s’effectuer avec des verres noirs. Archives Vanessa-Meyer-Wirckel
Plus de 200 personnes ont d’ores et déjà adhéré à l’association présidée par Jean-Michel Deiss, dont l’objectif est de déguster de grandes cuvées à moindre frais.
« Un projet culturel avec des valeurs », résume Philippe Blanck, viticulteur à Kientzheim et membre fondateur de l’Université des grands vins (UGV) face aux 70 participants à la première réunion d’information, organisée avant-hier soir à Horbourg-Wihr. Et Jean-Michel Deiss, président de l’UGV, d’insister sur le « principe d’égalité devant les grands vins » qui animerait les fondateurs de l’association, dotée d’une « charte de déontologie » pour éviter les « conflits d’intérêts ».
« Bouter le verre au pied vert hors de l’Alsace »
« Plus de 200 personnes » y ont déjà adhéré, ce qui représente un bon démarrage pour cette noble initiative visant à découvrir, par le biais de conférences et de séances de dégustation, la mécanique d’un « grand vin », qui peut être simplement un « vin de passion pas forcément onéreux ». L’objectif de l’association est d’atteindre « les 300 à 350 adhérents ».
Parmi les intervenants invités jusqu’au printemps 2014 figure une personnalité d’envergure : Aubert de Villaine, copropriétaire du domaine de la Romanée-Conti, qui se déplacerait en Alsace avec quelques prestigieuses cuvées dans sa besace. « Si on arrive à déguster cinq romanée-conti pour 40 €, ce sera déjà une grande réussite », espère Jean-Michel Deiss, dont la grande ambition est de proposer de belles dégustations à des tarifs démocratiques.
D’autres événements figurent au programme, comme l’intervention de l’incontournable Bernard Burtschy, journaliste au Figaro (qui choisira sept vins), et aussi un colloque « Vins et santé », prévu en mars prochain, en collaboration avec le CHU de Dijon. Ce sera l’occasion de découvrir concrètement l’intérêt de la « dégustation géo-sensorielle », qui aurait l’avantage de mieux cerner la structure d’un vin. « On a perdu la culture du vin en bouche », estime Jean-Michel Deiss, qui veut « bouter le verre au pied vert hors de l’Alsace ». Le verre noir pourrait s’imposer lors de ces moments de dégustation.
La plus grande gageure de l’université sera aussi de tenir le rythme mensuel des rendez-vous, et surtout de trouver des salles capables d’accueillir tous ces amateurs de « grands vins ».
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