Le blog du Vin et Gastronomique Par Frédéric Voné Maître Sommelier

Le blog du Vin et Gastronomique Par Frédéric Voné Maître Sommelier

Article sur Frédéric Voné - Finale au Master Of Port- Partage des saveurs-animations..

 Plongée pédagogique dans le vignoble


       Après un tour dans les vignes...

Les institutrices de l'école maternelle d'Innenheim, aidées par Frédéric Voné, maître sommelier à la Cour d'Alsace, ont eu la bonne idée d'emmener les enfants de grande et moyenne sections, découvrir le vignoble alsacien.

A l'occasion de la semaine du goût, l'intérêt était de faire sortir les enfants de la plaine rhénane, pour qu'ils voient l'autre côté de l'Alsace, et pour leur faire rencontrer des passionnés du goût.
 Jean-Pierre Gilg, viticulteur de Mittelbergheim, a accueilli les enfants à leur descente de bus sur le parking du Zotzenberg. Plus de trente enfants, agés entre 4 et 6 ans, tout excités à l'idée de passer l'après-midi dans les vignes.
 La visite a démarré par la découverte des sept cépage alsaciens. Jean-Pierre les a emmené dans sa vigne, sur une ligne spécialement composée de deux pieds de chaque cépage. Les enfants ont goûté chaque raisin, du Sylvaner au Gewurztraminer. Les uns délicatement avec leur petits doigts, les autres en enfournant goulûment les grains les uns après les autres.

Le goût est dans la peau

Frédéric Voné a insisté sur les différents goûts du raisin. Celui-ci est acide et citronné, par contre celui-là est plus doux et plus sucré, avec plus de jus. On a ensuite décortiqué le grain pour découvrir que le goût était dans la peau et que le jus contenait de l'eau et des minéraux.
 Après un petit tour sur les sentiers du Zotzenberg, célèbre pour son grand cru, tout ce petit monde s'est dirigé chez Jean-Pierre Gilg, qui a fait visiter sa cave, vieille de 433 ans. Ces petites visages était émerveillés devant ces gros tonneaux en chêne et ces milliers de bouteilles qui attendent d'être expédiées dans le monde. « Chut, écoutez les enfants, écoutez le vin qui parle ». Frédéric a expliqué que pendant la fermentation, des petites bêtes microscopiques transformaient le vin, et c'est ce bruit qu'on entendait. Chut...

© Dernières Nouvelles D'alsace, Dimanche 09 Octobre 2005. - Tous droits de reproduction réservés



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Ma distinction de ''Sommelier de l'Année'' 2010


Par le critique et journaliste gastronomique


Gilles PUDLOWSKI



 

 

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Obernai / Concours de sommellerie

La passion du porto

 

 


 

Frédéric Voné, maître sommelier, finaliste du concours "Master of port", se classe parmi les quatre meilleurs spécialistes français du porto. (Photo DNA)




La passion des très bons vins le tient. Sans doute est-ce le porto que le maître sommelier de la Cour d'Alsace préfère. Car Frédéric Voné vient de disputer un concours qui le place en quatrième position des meilleurs spécialistes français.

L'Angleterre, plus que la France, a développé une longue histoire d'amour avec le porto, depuis plusieurs siècles. Mais, note Frédéric Voné, c'est en France que l'on consomme la plus grande quantité de porto... bas-de-gamme. Est-ce pour cette raison qu'il a relevé le défi ? En février 2005, il participe à la sélection régionale du 12e concours "Master of port" (que l'on peut traduire littéralement par "maître du porto"). Il met ses pas dans les traces d'un prestigieux prédécesseur alsacien : Serge Dubs, meilleur sommelier du monde, avait emporté le titre en 1988.
 En 2000, Frédéric Voné avait déjà tenté sa chance avec bonheur, accédant à la finale. Ayant remis le couvert (si l'on ose dire) au début de l'année dernière, il apprend qu'il fait partie des 16 concurrents retenus dans l'hexagone pour la demi-finale du concours, le 19 mars dernier, à l'hôtel parisien Lutétia.
 Dégustation à l'aveugle, questions d'histoire, de législation, de connaissance du vignoble du Haut Douro au Portugal... Aux épreuves, somme toute classiques, succèdent des ateliers où un savoir-faire pratique est requis. Réussir à ouvrir élégamment une bouteille cachetée à la cire devant les convives demande de la délicatesse ; déguster un vin de porto et trouver, à partir de ses caractéristiques, l'accord parfait avec des mets, exige du palais ; savoir lire une étiquette répond à une bonne connaissance du sujet, longuement étudié au préalable.

 Mais Frédéric Voné triomphe des obstacles, il est retenu parmi les huit, puis les six finalistes. Le voici aux prises avec les meilleurs spécialistes français du porto... et avec une grippe tenace. Il récolte de bonnes notes, mais doit s'incliner devant le sommelier du restaurant Taillevent de Paris. Quelques points les séparent. N'empêche qu'avec sa 4e place, Frédéric Voné peut se targuer d'être l'un des meilleurs connaisseurs français en la matière.

Un terroir de schistes magnifique

 Que l'on aborde le sujet, et il s'enthousiasme. Pourquoi le porto ? Il est issu du « Haut Douro, un terroir en terrasses, de schistes magnifiques ! », note-t-il. « Par sa complexité, le porto m'attire. Elle est liée à l'histoire, à sa vinification portugaise et anglaise ». Et le maître sommelier d'expliquer qu'à la base, le porto est « un vin tranquille, en début de fermentation, muté avec une eau de vie d'origine vinique ». Ce qui signifie que l'apport d'alcool bloque la fermentation, afin d'obtenir « un vin doux naturel qui aura 16,5 à 17 degrés ».
 Mais la complexité du porto ne se résume pas à ce procédé. Frédéric Voné conte volontiers l'expédition portugaise de deux jeunes Anglais, en 1680. Partis pour acheter quelques fûts de vin, ils s'arrêtent dans un monastère, goûtent du vin doux... « A l'époque, on "mutait" le vin pour le transport ». Commence alors l'histoire de la double vinification, portugaise et anglaise. Des vins d'une grande typicité émergent. Entre les "tawny", fruits de l'art du maître de chaix -qui assemble des cépages jusqu'à charger le vin de saveurs d'oranges amères -, les "vintage port" au goût anglais - qui vieillissent en bouteilles, tout en tanins et en puissance- et autres "colheitas", « il y a tellement de particularités, de diversités » que le maître sommelier s'en délecte. Suggérant de marier l'un à un foie poêlé, l'autre à un gibier voire un vieux fromage de Comté, à moins que ce ne soit un dessert chocolaté...

Monique Heitzler


© Dernières Nouvelles D'alsace, Vendredi 07 Avril 2006.. Tous droits de reproduction réservé




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Saint-Etienne honore les métiers de bouche

                                                                     




Un chapitre savoureux.(Photo DNA)

C'est avec le chapitre solennel des métiers de la bouche que la Confrérie Saint-Etienne d'Alsace clôt son année festive. Quelque 120 personnes, toutes issues du monde de la restauration et des métiers de la gastronomie ont répondu à l'invitation du grand-maître Pierre Sparr, au château de la Confrérie à Kientzheim, lundi soir.
 Puisque 2007 sonnera la disparition du Tokay d'Alsace au profit du Pinot Gris plus anonyme, mais respectueux des décisions bruxelloises, la soirée a été placée sous le signe de ce vin dont on loue la richesse. Le Major responsable de l'oenothèque a choisi des vins de prestige pour la séance de dégustations commentées : un riesling bas-rhinois de 1995, minéral à souhait, marqué par le fameux goût de pierre à fusil, puis un tokay d'Alsace 1988, de grande vivacité tant au nez qu'en bouche et enfin un gewurtztraminer 1990, véritable poème olfactif. Après les triples bans et les sonneries des trompes de chasse, un intermède musical faisait un agréable pont vers le vin suivant.
 Après les épreuves viniques, le grand maître fit procéder aux intronisations lors du chapitre solennel. 17 nouveaux confrères apprentis et 5 confrères compagnons virent grossir les riches rangs de la Confrérie. Me Chantal Baldinger, du restaurant Le Faudé à Lapoutroie est élevé au grade de consoeur maître. Il y a quelques jours, elle a reçu le « Trophée de la Presse de la Gastronomie française » qui récompense l'inventivité et la qualité des maisons. Créé spécialement pour les métiers de la bouche, le grade de Sénéchal est remis à cinq personnes ayant réussi l'épreuve vinique.
 MM. Stéphane Gass, sommelier du restaurant Schwarzwald Stube (Forêt Noire), Eric Rudloff, sommelier, 1er prix du concours 2004 des vins de Tokay (Hongrie) et Frédéric Vone, sommelier et secrétaire de l'association des Sommeliers d'Alsace, sont nommés Confrères OEnophiles. Et enfin, M. Heiner Finkbeiner, propriétaire du restaurant Schwarzwald Stube, trois étoiles Michelin et avec une exceptionnelle carte de vins d'Alsace, est nommé Sénéchal d'Honneur. Et en vin de compagnie, on servit un rarissime crémant de Tokay d'Alsace.
 Le dîner gastronomique, élaboré par des maîtres queux des Etoiles d'Alsace et servi par des élèves du lycée Hôtelier Alexandre Dumas d'Illkirch, offrait une étonnante déclinaison de mets servis avec des Tokay d'Alsace de différents terroirs  : pas de souci pour le nougat de foie gras, tandis que le filet de sandre ou le crumble de faisane, peu habituels sur ce vin, firent merveille !

© Dernières Nouvelles D'alsace, Mercredi 01 Décembre 2004. - Tous droits de reproduction réservés

 

 

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Frédéric Voné : sommelier en quête d'accords




Frédéric Voné, l'un des lauréats du Grand prix de la presse du vin.(Photo DNA)

Frédéric Voné, 35 ans, chef sommelier à La Cour d'Alsace d'Obernai, est un homme heureux. A d'abondants lauriers vient de s'ajouter une distinction, décernée par le monde du vin.

Issu du riche terroir viticole de Turckheim, sa profession tient de la passion. Frédéric Voné, petit-fils d'un « grand'père qui avait des vignes », a un fils de quatre ans qui présente déjà d'heureuses dispositions. Il a décelé sans faillir un parfum de noix en humant le verre de vin jaune que son papa lui faisait sentir.
 Florentin a de qui tenir. Son père est l'un des 101 lauréats du Grand Prix 2005 de la presse du vin. Concours qui a pour objet de « replacer le vin au coeur de la gastronomie ». Il est organisé par les représentants des "interprofessions" régionales : celles-ci regroupent toutes les familles du monde du vin : vignerons propriétaires-récoltants, caves coopératives, négociants... Pour ce concours, ils se sont associés à 170 journalistes de la presse du vin ou attachés au monde viti-vinicole.

5 000 maisons

 « 5000 établissements ont été contactés dans toute la France, explique Frédéric Voné, et plusieurs catégories distinguées : les restaurants de luxe (à deux et trois étoiles), de gastronomie (dont fait partie la Cour d'Alsace), de restauration étrangère, les brasseries, les bistrots à vins. Et les établissements nouveaux, à thème, branchés ». Il s'agissait de « revaloriser le vin », produit de la terre, lié à une culture millénaire et qu'il faut savoir goûter (à différencier de l'abus d'alcool, stigmatisé avec raison).
 Dans un premier temps, les sommeliers ont reçu un questionnaire pointu : portant sur la carte des vins, la prestation de service, l'accord des vins avec les mets. Il leur a fallu dire comment ils prodiguaient leurs conseils, répondre aux questions sur le stockage, le vieillissement du vin, les achats et le contact avec le vigneron ! « Toute l'activité professionnelle du sommelier au restaurant », résume Frédéric Voné, a été passée au peigne fin. D'où une première sélection.

Carte des vins

 La seconde portait sur la carte des vins, passée au crible, approfondie, par un jury de 70 spécialistes. « Elle a été vue dans le moindre détail, le choix, les appellations, la tarification, le contenant (bouteille, demi-bouteille..). Les vins étaient-ils bien classés, la carte compréhensible, d'une lecture aisée ? J'ai répondu en toute simplicité, je me suis situé ». Frédéric Voné sourit. Il tire une légitime fierté de faire partie de la centaine de sommeliers distingués en France. « Il y en a dix en Alsace au total. Toutes les catégories sont représentées, ce qui en fait la région la plus forte de France. »
 Il ne compte pas s'arrêter là et prépare le concours de meilleur sommelier de France. Secrétaire de l'Association des sommeliers d'Alsace que préside Serge Dubs - meilleur sommelier du monde en 1989 -, il est à bonne école. Ses pairs lui ont déjà décerné le titre de meilleur sommelier de l'Union de la sommellerie française. En 2003, il a disputé la demi-finale du concours de meilleur sommelier de France. En 2002, il s'est incliné lors de la finale du "Master of port" : "maître du porto" en français, doux breuvage sur lequel il se montre intarissable.

A la recherche d'accords

 "Aux Armes de France" à Ammerschwihr, où il entame son parcours professionnel, en 1989, comme commis sommelier, il découvre une cave de 60 000 bouteilles. En 1995, il se laisse entraîner à l'Hôtel des Trois-Epis : le propriétaire mise sur l'ouverture d'un casino. En 1999, Frédéric Voné quitte les hauteurs pour Obernai et La Cour d'Alsace. Et il se met à monter la cave. Soit 20 000 bouteilles en stock, à ce jour : « Avec de belles références françaises, dit-il. Mais aussi des vins d'Europe (Italie, Espagne...), d'Afrique du sud, de Californie, du Chili ». La Cour d'Alsace compte deux restaurants, dont Le Jardin des saveurs : « où le chef ose d'autres saveurs, et une cuisine souvent semi-asiatique ». Mets, vins, ils se concertent. « Je pratique la sélection de vin au verre au quotidien », note le sommelier. « Quel accord, pour le homard, la langouste ? Souvent des vignerons m'appellent. »
 Parfois Frédéric Voné se promène dans les vignes. « De là, je me faufile dans les rues du village » où habite le vigneron qui a si bien taillé telle ou telle parcelle. Le soir, il lui arrive de retrouver des amis. Comme Olivier Bronnert, fromager qui a disputé la finale de Meilleur ouvrier de France l'an dernier. Ensemble, ils font des découvertes étonnantes. L'accord parfait d'un fromage de Brie avec un pinot auxerrois. D'un riesling de la colline ensoleillée du Schlossberg avec du parmesan. Terroirs que savent marier les hommes de l'art.

Monique Heitzler

© Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 08 Janvier 2005. - Tous droits de reproduction réservés




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Les grands noms de l'Alsace gourmande étaient lundi chez Julien, à Fouday, pour la remise des trophées du nouveau guide alsacien de Gilles Pudlowski.

 Les quelque 750 invités conviés à l'heure du déjeuner avaient du mal à ne pas se marcher sur les pieds dans l'auberge Chez Julien. Il s'agissait d'honorer les professionnels primés, mais aussi le chroniqueur lui-même.
 « Un amoureux du beau et du bon...exigeant, j'allais dire caractériel, disons casse-pieds. » En remettant la médaille de chevalier de l'ordre du mérite à Gilles Pudlowski, le président des Bistrots et auberges de France Régis Bulot a dessiné un portrait tout en rondeur du récipiendaire.

Des figures juvéniles
et féminines



 Les lauréats du Pudlo 2010 (bientôt en librairie) se sont ensuite succédé au podium. Le chroniqueur y rendait hommage à « l'Alsace nouvelle » faite de lieux tendance et de tables fusion et infiltrée de figures juvéniles et féminines.
 Le chef de l'année selon le Pudlo ? Jean-Yves Schillinger du JY'S à Colmar. Après sept ans à s'aiguiser l'appétit à Manhattan, le fils rebelle de Jean Schillinger est plus combatif que jamais. Pas du tout alsacien dans sa carte - « moi, j'aime la fusion » - il dit avoir gardé une qualité de sa région : « la rigueur ». Au chef discret et souriant de l'Anthon d'Obersteinbach, Georges Flaig, 33 ans, échoit le titre de révélation de l'année.
 Le vigneron de l'année est une vigneronne, Odile Hummel à Saint-Léonard ; Céline et Michel Rudloff sont distingués pour leur salon de thé à Soultz ; La Fontana de Bruno Cutrupi à Dachstein est élue « table étrangère de l'année » ; L'auberge Frankenbourg, à La Vancelle, est récompensée autant pour son extérieur étonnant - « un OVNI vosgien » - que pour l'intérieur en bois wengé et charpentes claires.

Les trentenaires entreprenants

 La Vignette à La Robertsau devient le bistrot de l'année - « c'est un peu le Lipp de Strasbourg, sauf qu'on y mange bien », plaisante Gilles Pudlowski. Le meilleur rapport qualité-prix revient à La Forêt du Rhin à Offendorf ; le Munstérien Thierry Gilg, désormais à Colmar et bientôt à Ribeauvillé, est promu pâtissier de l'année. Les trentenaires entreprenants se taillent une bonne place dans le palmarès : le sommelier de l'année est Frédéric Voné, de la Cour d'Alsace à Obernai ; la Blienschwilleroise Sylvie Grucker voit son Pressoir de Bacchus élu winstub de l'année. « C'est mon mari qui sert en salle », explique l'artiste devant ses verrines de soupe à la choucroute au lard virtuel.
 L'hôtel de l'année est la Source des sens en Outre-Forêt, tenu par Pierre et Anne Weller, qui ont revisité à la mode spa une maison de maître familiale. « L'accueil de l'année » revient à Gérard Goetz... de Chez Julien, justement. Entre la voie ferrée et la route qui file vers Saint-Dié, la vaste bâtisse aux balcons envahis de géraniums est devenue « l'auberge de coeur » du chroniqueur et la cantine mondaine du canton. « Magnifique, juge le chef Valère Diochet, du Pont aux chats à Strasbourg, qui n'y avait jamais mis les pieds. D'habitude, je n'ai jamais le temps d'aller au restaurant ! »

Catherine Piettre

Pudlo Alsace 2010, 171 pages, éditions Michel Lafon.
© Dernières Nouvelles D'alsace, Mardi 15 Septembre 2009. - Tous droits de reproduction réservés

 

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Frédéric Voné, élu maître sommelier de France




Un jeune sommelier qui a su retenir les leçons des anciens.(Photo DNA)

Frédéric Voné officie comme directeur de la restauration à la « Cour d'Alsace », à Obernai. Il est également sommelier dans les mêmes lieux depuis quelques années.

 Lors d'une assemblée générale des « Maîtres sommeliers de France », à Évian, Frédéric Voné, qui n'a que trente ans, a été reconnu maître sommelier par ses pairs. Cette distinction, décernée par le président national de l'Union nationale de la sommellerie française, reconnaît les qualités professionnelles hors du commun du nouveau membre de cette prestigieuse assemblée.  Georges Pertuset, président national, ainsi que Serge Dubs, président régional, ont présenté Frédéric Voné comme un homme faisant passer son métier par un travail d'équipe sans faille. A l'évidence, sans la participation de M. Olivier Gerber, chef de cuisine, reconnu pour ses qualités, ainsi que M. Henri Di Matteo, directeur de la « Cour d'Alsace », rien ne serait possible.  Lorsque ces trois amoureux de la bonne table se réunissent, afin de décider des menus de la semaine, toute la brigade sait que le mot « équipe » trouvera son vrai sens. Derrière sa lavallière et son large sourire, Frédéric Voné ne pense qu'à deux choses : le plaisir partagé et la satisfaction du client.

H.G.

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Mercredi 27 Décembre 2000. - Tous droits de reproduction réservés



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Accorder le cigare avec le vin d'Alsace

 

« Fumer un bon cigare après un repas fait partie des plaisirs de la gastronomie » affirme Frédéric Voné, maître sommelier à la Cour d'Alsace à Obernai, en racontant qu'à l'âge de 17 ans, son patron lui avait offert un cigare

Depuis lors, il développe la culture du cigare en accord avec les saveurs des vins, des plats et de la cuisine. Il est persuadé qu'il faut accorder le vin ou l'eau de vie avec un cigare de qualité. Dans cette optique, il a créé avec trois amis, le Fumoir des mousquetaires en référence au célèbre quatuor.  Depuis, plusieurs personnes ont rejoint l'association et, après trois mois d'existence, elle compte une dizaine de membres. « Nous sommes le seul club de fumeurs de cigares sur la route des vins entre Colmar et Strasbourg » indique le sommelier en précisant que l'établissement a aménagé pour les fumeurs le « Lucas bar » où il est possible de trouver des cigares de grande qualité.

Faire évoluer les goûts

 Pour faire partager sa passion du cigare et apprendre à oser les accords des vins blanc et rouge d'Alsace avec le cigare de qualité provenant de Cuba, de Saint-Domingue ou du Honduras, Frédéric Voné a invité une palette de connaisseurs à une séance de dégustation de vins et de cigares, dernièrement.  En bon spécialiste, il a choisi des vins millésimés qu'il a commenté avec passion tout en proposant un débat sur les arômes de vin qui se marient avec ceux des cigares. Il a parlé de jouissance à table en considérant que le cigare prolonge le plaisir.  Il faut renouveler les sensations et mettre en harmonie les mets et les vins. Pour concrétiser ce concept, Olivier Gerber, chef de cuisine, élabore des plats très sophistiqués. Au menu des invités figurait le foie chaud poêlé fumé au havane présenté sur un lit de rhubarbe, suivi d'un pigeon rôti fumé à la feuille de havane qui présente « un accord avec les saveurs que nous aimons » a précisé Frédéric Voné.  En fin de journée, les « stagiaires », agréablement surpris par la beauté d'Obernai, et le cadre de verdure dans les douves derrière l'hôtel, ont échangé avec Ernest Uhry, directeur général, leurs impressions sur le « mariage des arômes » et ont été ravis de leur journée au coeur de l'Alsace qui leur a permis d'enrichir leurs connaissances gastronomiques et gustatives.

© Dernières Nouvelles d'Alsace, Jeudi 13 Juin 2002. - Tous droits de reproduction réservés


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Quand le vin est tiré...




Frédéric Voné, sommelier à Obernai.(Photo DNA)

 L'Union des présidents de toutes les associations régionales de sommellerie française a regroupé près de 60 maîtres sommeliers pour son conseil d'administration annuel dans un grand restaurant obernois.

 Cette réunion professionnelle a été mise en place par Frédéric Voné oeuvrant à la Cour d'Alsace. Passé maître sommelier en l'an 2000, il est un habitué des concours et rassemble régulièrement, des professionnels pour l'exercice délicat de la dégustation. Parmi les invités se trouvaient des « pointures » telles Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989 et grand amoureux des vins alsaciens. Il a signé un ouvrage remarquable permettant de mieux appréhender toute la richesse des grands crus de notre région. Philippe Faure-Brac est également meilleur sommelier du monde. Il a été élu en 1992 à Rio de Janeiro. Sa passion l'a conduit à écrire des livres où il fait partager son initiation de la vigne à la cave.
 Le débat s'est ouvert sur l'accession des jeunes au métier, les difficultés de la profession, et les perspectives d'avenir que peuvent procurer toutes les évolutions. Un déjeuner « accord mets et vins » a mis en lumière le fruit de différents vignerons du terroir alsacien.
 De plus en plus de femmes exercent la profession et parlent le langage de Bacchus. Elles se sont exprimées en expertes et inspirent le respect de leurs collaborateurs masculins. La journée s'est terminée autour d'autres grands crus d'Alsace révélant une dernière fois leur « nez » et leur « minéralité » aux palais les plus affûtés.

J.-P. O.

© Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 12 Juin 2004. - Tous droits de reproduction réservés


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Dégustation de vin et d'art


Sylvie Botter et Frédéric Voné présentent les tableaux.(Photo DNA)

Frédéric Voné, maître sommelier à la Cour d'Alsace, passionné de vins d'Alsace, a évoqué avec passion les sensations que l'on peut découvrir en dégustant un vin prestigieux devant une oeuvre d'art réalisée par Sylvie Botter.

 « C'est ma première exposition en public », a expliqué l'artiste en précisant qu'elle a commencé à peindre dès son jeune âge. Elle a fréquenté durant six mois l'école des Arts décoratifs de Strasbourg, y a bénéficié des conseils d'un maître, avant de perfectionner son art en autodidacte.
 A ses débuts, elle a peint des maisons alsaciennes et des animaux. En 1999, son mari décide de créer un site internet et c'est le déclic : « Un internaute m'a demandé si je pouvais réaliser une toile à partir d'une photo. La personne m'a envoyé une photo de femme nue. Après un moment de réflexion, j'ai accepté et, par la suite, je me suis spécialisée dans ce domaine  », a raconté Sylvie Botter en invitant le visiteur à faire le tour de la trentaine de toiles exposées.

Subtils accords

 Le maître sommelier a associé son art de la table à la découverte d'une toile « pour prouver que l'on peut exprimer du plaisir entre un tableau et un bon vin  ». Il a choisi de présenter six vins différents  : un klevener du Westerberg de Nicolas Einhart de Rosenwiller, un tokay pinot gris Brandhof et un tokay pinot gris grand cru du Wiebelsberg de Rémy Gresser, du grand cru Furstentum, une sélection de grains nobles et un riesling, vendanges tardives de Philippe Blanck de Kaysersberg.


 Pour chacun, il a trouvé l'accord avec une toile. Il a mis en relief les rondeurs du vin et celles des formes peintes sur les toiles qu'il y a associées. Il a tracé des parallèles entre l'art du vin et de la peinture : en couleurs, saveurs, reflets. Il a relevé l'élégance et la finesse des lignes du tableau que l'on retrouve dans son verre et constituent « un moment de bonheur au travers de l'expression de la sensualité ». Une bonne centaine d'invités a partagé, verre à la main, les impressions du maître sommelier.

© Dernières Nouvelles D'alsace, Vendredi 20 Février 2004. - Tous droits de reproduction réservés



Le Mariage du bon goût et de la finesse

Frédéric Voné, le sommelier, Eric Kernacker, le chef de cuisine et Erst Uhry, le directeur de La Cour d'Alsace à Obernai, font du Jardin des Remparts un haut lieu de la gastronomie.


 

La ville d'Obernai est-elle devenue la capitale gastronomique de l'Alsace? Avec deux restaurants étoilés et plusieurs adresses fameuses dont Le Jardin des Remparts de l'hôtel A la cour d'Alsace, on pourrait le penser.

Ernest Uhry, le directeur général de l'établissement et Eric Kernacker son chef de cuisine ont abandonné la course au macaron. Mais ils le mériteraient, tant Le Jardin des Remparts s'avère un lieu cossu, orné de lithographies originales de grands peintres acquises par la famille Hager. Car l'industriel obernois a restauré l'ancien château de Gail pour en faire une résidence de luxe. En été, le restaurant s'ouvre aussi sur un magnifique jardin qui donne sur les vieux remparts de la ville.

Goûteuse carte automnale

La cuisine mitonnée par Eric Kernacker et sa brigade de sept personnes est à la hauteur des lieux. Avec Ernest Uhry, il ne cesse de rechercher de nouvelles saveurs, de nouvelles harmonies qui confèrent à sa cuisine une intéressante originalité. Mais il se refuse à créer des créations gustatives pour elles-mêmes. Les plats proposés conservent en toutes circonstances leur finesse.

Nous avons pu découvrir quelques-uns des plats de la carte d'automne adoptée ces jours-ci. Arrivent sur la carte le bar à la plancha sur une tombée de chou blanc aux gambas légèrement safranées 26 EUR ou 19 EUR pour la portion dégustation qui est l'un des originalités du restaurant, le dos de turbot parfumé à la vanille bourbon (32 EUR et 26 EUR), les noix de Saint-Jacques à la purée de carotte au cumin (29 EUR et 21 EUR), le Saint-Pierre à l'unilatéral et son espuma au corail d'oursin, risotto d'écrevisses (28 EUR et 20 EUR), le magret de canard en croûte de pain d'épices (24 EUR et 18 EUR), le suprême de pigeonneau saison façon vendangeur (28 EUR et 20 EUR), le filet de boeuf snacké, nem aux topinambours (30 EUR et 22 EUR), le staek de veau de lait rôti aux aromates (32 EUR et 24 EUR)

Le prix des desserts varie entre 11 EUR et 13 EUR. On y trouve entre autres une torche aux marrons façon Cour d'Alsace, ou une crème glacée à l'églantine, un véritable délice.

Deux menus (le Tradition à 49 EUR et le Décapole à 79 EUR avec sept plats), accompagnés d'amuse-bouche et de mignardises, reprennent les principaux plats de la carte.


Les vins, bien évidemment, impressionnent. Le nombre de références montre que le maître sommelier Frédéric Voné, un ancien élève du lycée hôtelier de Guebwiller passé par les Armes de France d'Ammerschwihr de la grande époque, ancien demi-finaliste du concours du meilleur ouvrier de France, a un palais très fin. Laissez-vous guider par ses choix, par les conseils passionnés qu'il déclame comme une incantation.

Un duo de choc

Avec Eric Kernacker, il forme un duo qui assure le succès de ce restaurant pas ordinaire car la cuisine s'ouvre sur la cour où vous pouvez voir le piano central, l'atelier de pâtisserie.

Bernard Delattre

Hôtel-restaurant A la Cour d'Alsace, restaurant Le Jardin des Remparts, 3 rue Gail 67 210 Obernai. 03 88 95 07 00. Site Web : www.cour-alsace.com - Ouvert jeudi soir, vendredi soir, samedi soir et dimanche midi. La Cour d'Alsace comprend également une winstub ouverte tous les midi et soir, sauf le samedi midi. Elle offre aussi une suggestion gastronomique.





20/04/2009

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